87 000 jeunes sont toujours en attente d’une affectation pour la rentrée. Et dénoncent le fait que seul le hasard tranche dans les établissements sous tension.
Ils font partie de ces milliers de bacheliers toujours en attente d’affectation à l’université. Ce samedi, ils sont encore près de 87 000 à ne pas savoir s’ils auront un point de chute à la rentrée. Parmi ces recalés du système d’admission post bac (APB), des situations angoissantes confinant parfois à l’absurde.
Titouan, 17 ans, a été reçu au diplôme du baccalauréat, section scientifique, avec la mention très bien et 18 de moyenne. Cet ancien lycéen dans la Manche voulait rejoindre une fac de STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et se retrouve sur liste d’attente dans toutes les facultés qu’il a demandées durant la formulation de ses choix sur le controversé logiciel APB.
Comme la sélection est interdite en France pour l’entrée à l’université, la sélection s’effectue par tirage au sort lorsque les demandes sont supérieures aux capacités d’accueil – une mesure que la ministre de l’Enseignement supérieur a d’ailleurs promis d’éliminer à la rentrée 2018.